(COP27) Regardez le replay de l'intervention d'Irene Monasterolo "Scaling up climate adaptation finance [...]"
Accédez au replay intégral de l'événement en ligne mené parallèlement à la COP27 "Scaling up climate adaptation finance in times of growing public debt, inflation and natural disasters" co-organisé par Irene Monasterolo, professeur en finance climatique à l'EDHEC et directrice de programme à l'EDHEC-Risk Climate Impact Institute et par Chatham House.
(Replay) Un succès notable pour l'événement en ligne organisé lors de la Journée de la finance à la COP27 par EDHEC-Risk Climate Impact Institute et Chatham House, avec plus de 500 personnes inscrites pour apprendre des meilleurs experts sur les stratégies d'adaptation aux risques physiques du climat.
Le récent 6e rapport d'évaluation du GIEC a présenté des preuves des impacts économiques et financiers croissants du changement climatique. L'adaptation aux risques physiques du climat nécessite des investissements massifs et opportuns, mais le financement de l'adaptation est toujours à la traîne, tant dans les pays à revenu élevé que dans les marchés émergents et les économies en développement.
La croissance des dettes publiques en réponse à la pandémie et la hausse de l'inflation due aux prix de l'énergie ont suscité des inquiétudes quant à la viabilité de la dette et à la capacité de dépenses souveraines pour l'adaptation. La réunion annuelle du Fonds monétaire international et la réunion du G7 ont souligné la nécessité de s'attaquer à la viabilité de la dette tout en mettant les dépenses publiques au service du climat. Néanmoins, un cadre stratégique pour le financement de l'adaptation fait toujours défaut, de même que des instruments de financement de l'adaptation adaptés.
Le financement de l'adaptation reste à la traîne malgré l'augmentation des risques et des impacts climatiques. Co-organisé par le professeur Irene Monasterolo de l'EDHEC-Risk Climate Impact Institute et Chatham House, l'événement parallèle à la COP27 "Scaling up climate adaptation finance in times of growing public debt, inflation and natural disasters" visait à discuter des questions suivantes :
- Quels sont les défis à relever pour accroître les investissements privés et publics dans l'adaptation (modèles, politiques, instruments) ?
- Dans quelles conditions les nouveaux instruments financiers, tels que les obligations à impact souverain, pourraient-ils contribuer à l'adaptation ?
- Comment les principales institutions financières telles que le FMI et la Banque mondiale évaluent-elles les risques climatiques pour les bons souverains et y répondent-elles ? Déploient-elles les bonnes approches et les bons outils ?
- Dans quelle mesure les investisseurs privés prennent-ils en compte les risques physiques climatiques et l'adaptation dans leurs portefeuilles et leur gestion des risques ?
A propos des intervenants
- Marie Briere, Head of Investor Intelligence and Academic Partnerships, Amundi Institute
- Kevin P. Gallagher, Director, Boston University Global Development Policy Center
- Nicola Ranger, Head of Sustainable Finance Research for Development, Smith School of Enterprise and the Environment, University of Oxfor
- Charlotte Gardes-Landolfini, Climate Change and Financial Stability Expert, IMF
- Chair: Irene Monasterolo, Head of Research Programme, EDHEC-Risk Climate Impact Institute, Professor of Climate Finance, EDHEC Business School
Pour regarder cette table ronde virtuelle, suivez ce lien ou démarrez la vidéo directement ci-dessous :
Quelques points clés soulevés par le professeur Monasterolo, modérateur de la table ronde :
"Il existe un important déficit de financement en matière d'atténuation et d'adaptation au changement climatique, et ce déficit est encore plus important en matière d'adaptation. Il est essentiel que la communauté internationale atteigne, voire dépasse, l'objectif de fournir 100 milliards de dollars de financement climatique aux économies en développement chaque année et qu'elle s'assure que le montant considérable de ce financement climatique soit effectivement consacré à l'adaptation."
"Nous avons besoin de meilleures données et de meilleurs modèles et paramètres pour permettre aux investisseurs d'évaluer ou de faire évaluer ce type de risque, en particulier le risque physique."
"Nous ne pouvons pas espérer que le financement se mobilise s'il n'y a pas de signal politique clair, donc pas de voie claire de la politique industrielle pour le verdissement et l'investissement dans l'adaptation. Mais nous savons aussi, grâce aux recherches récentes sur la double matérialité des risques climatiques et aux articles sur les sentiments climatiques, que si les investisseurs font confiance aux politiques, à une transition ordonnée, ils peuvent massivement les anticiper. Ils pourraient favoriser massivement la transition vers une économie à faible émission de carbone et la carbonisation, ce qui permettrait de réduire le coût de l'ajustement et les problèmes liés aux actifs échoués."
Partenaires
CASCADES funded by the European Union's Horizon 2020 research and innovation programme under grant agreement No. 821010, WU Wien, Waddesdon Club, Chatham House.
En savoir plus sur les derniers travaux d'Irene Monasterolo:
- Managing the financial risks of climate change and pandemics: What we know (and don’t know), published in On Earth.
- Asset-Level Climate Physical Risk Assessment and Cascading Financial Losses, available at SSRN.
- The double materiality of climate physical and transition risks in the euro area, published with the European Central Bank
- Accounting for finance is key for climate mitigation pathways, published in Science.
- Compounding COVID-19 and climate risks: The interplay of banks’ lending and government’s policy in the shock recovery, published in the Journal of Banking & Finance
- Assessing Financial Risks from Physical Climate Shocks : A Framework for Scenario Generation, published with the World Bank
- Climate Transition Spillovers and Sovereign Risk: Evidence from Indonesia, published with The Task Force on Climate, Development and the IMF